À trop vouloir le confort, on a oublié que vivre, c’est accepter de risquer la mort – Conclusion

Symbole la vie - conclusion

Dans notre monde d’hyper consommation, les sociétés de production, devenues des lobbies, n’ont de cesse de susciter en nous toujours plus de besoins vers plus de confort, que nous cherchons à combler de manière compulsive, manœuvrés que nous sommes par des “patrons” dont la seule préoccupation est la rentabilité. Cela nous rend matérialistes, orgueilleux, égoïstes, et tout le temps en compétition les uns les autres. Nous finissons par nous définir par ce que nous possédons, par ce que nous consommons, ou par le pouvoir que nous estimons avoir, devenus complètement dépendant de notre image, de notre sécurité, de notre confort. Dans le même temps, les médias tronquent la réalité en mettant en exergue ce qui nous fascinent, nous disant ce qui est une “bonne” réaction (porter le masque) et ce qui est une mauvaise attitude, en mettant à l’index le fait de contester, de donner son avis, d’exercer son esprit critique, de chercher à avoir une information la plus complète possible. En ce sens, les médias participent activement à la manipulation des masses, et à nous rendre dépendant des écrans. Les gouvernants (alias les politiciens) manipulent les masses en utilisant les médias dont ils se sont garantis la coopération par l’argent et en faisant partie de leurs organes de direction. Les instances gouvernementales sont systématiquement vérolées par des lobbies pharmaceutiques, énergétiques, agro-alimentaires, ce qui pose vraiment question sur la liberté qu’ont ces instances pour prendre des décisions en faveur des citoyens, quand ces dernières ne permettent pas aux lobbies de tirer un profit de la situation. Les ”experts”, majoritairement subsidiés directement ou indirectement par ces mêmes lobbies perdent tout crédit, utilisés qu’ils sont par différentes instances (médias, politiques, organisation d’état, firmes, etc). Cela a pour conséquence de découvrir qu’il n’y a pas UNE vérité, mais plusieurs, selon le point de vue ou les intérêts des personnes. Les repères jusque là bien institutionnalisés disparaissent, deviennent flous. Si on rajoute l’absence de conflits armés sur notre territoire depuis plusieurs décennies, l’augmentation de l’espérance de vie en bonne santé, la réduction de la mortalité et le recul des maladies, nous en sommes arrivés à ne plus vouloir risquer un quelconque inconfort, et encore moins des blessures ou des amendes, en faisant preuve de solidarité et de civisme lorsque nous intervenons “gratuitement” et spontanément pour aider autrui.

Après dix mois à vivre au sein de cette pandémie, quelques chiffres… et un autre regard.

Si je reviens à la crise actuelle, il peut être intéressant de comparer quelques données… Ainsi, à l’heure où j’écris ces lignes en ce 20 décembre 2020, un peu plus d’1,7 million de personnes seraient mortes prétendument du Covid19, pour environ 57,3 millions de morts dans le monde, toutes causes confondues.(1) Les décès imputés au Covid19 (dont on sait que le nombre est surestimé – article xxx) représentent donc… presque 3 % de la mortalité mondiale, ce qui est largement inférieur aux décès par maladies cardiaques (13%), par AVC (12%), égale aux décès par cancer, SIDA, maladies diarrhéiques et diabète sucré, et légèrement supérieure aux décès par accident de la route (2%). Bref, ces 3% de mort font plus de bruits et sont la cause de plus de bouleversements que les 97% restant. C’est ce que j’appelle le syndrome de l’angle mort (voir l’article ICI). Sur une population mondiale de 7,637 milliards d’individus(2), le décès de ces 1,7 millions de personnes (environ 0,02 %) représente… 2 morts pour les habitants de villes comme Chimay, Fosses-la-ville ou Spa, qui avoisinent les 10.000 habitants. Si on rajoute que 94% des décès concernent la première vague (donc, que les 6% restant concernent la période actuelle), et que l’immense majorité des décès concerne des personnes âgées de plus de 80 ans(3), il y a de quoi se poser des questions au regard des énormes dégâts socio-économiques subis. La société actuelle est traumatisée, malade, et pas à cause du Covid-19.

Mais chaque bond en avant dans l’évolution de l’humain s’est fait au travers de crises. Ne serait-il pas superbe que cette crise sanitaire, sûrement provoquée et en tout cas clairement entretenue par des hommes contre les hommes, nous serve à évoluer dans notre être ? Oui, mais comment ? Dans quels domaines ? Je vois plusieurs axes possibles à investiguer, que je développe dans une annexe, ICI.

Je ne prétends pas me positionner en Maître à penser. Mon intention est de stimuler la réflexion pour que tout ce qui nous arrive dans cette période qui fait déjà partie de l’Histoire de l’Humanité, nous serve, à chacun et à tout le monde. Je n’accepterai jamais que l’on empêche les personnes de parler, d’exprimer leurs opinions, de gérer à leur niveau le monde dont elles font partie. C’est là ma part de Colibri que je revendique.

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« Quand l’avenir est une jungle de points d’interrogation, c’est avec la machette de l’humour et de l’esprit critique qu’il faut se frayer un chemin. »
[LACROIX Grégoire, 2006]
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(1) PLANETOSCOPE. « Décès dans le monde. » [en ligne] 2012 [consulté le 22-12-2020] Disponible à l’URL : https://www.planetoscope.com/mortalite/22-deces-dans-le-monde.html
(2) NATIONS UNIES. « La population. » [en ligne] [consulté le 22-12-2020] Disponible à partir de l’URL ; https://www.un.org/fr
(3) L’Avenir.net. « Coronavirus : L’âge moyen des personnes décédées du coronavirus a quelque peu baissé. » [en ligne] 2020 [consulté le 22-12-2020] Disponible à partir de l’URL : https://www.lavenir.net/cnt/dmf20201014_01520050/coronavirus-l-age-moyen-des-personnes-decedees-a-quelque-peu-baisse

2 réponses

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  1. […] La dernière partie verra une conclusion sur cette question de ce qui nous fait devenir à ce point individualiste. […]

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