À trop vouloir le confort, on a oublié que vivre, c’est accepter de risquer la mort. – (annexe)

Symbole la vie - annexe

Comment retirer du positif de cette crise sanitaire, afin de vivre dans un monde un peu meilleur ?

Suite à l’article précédent (Chap. 4 – Conclusion) et après quelques discussions, réflexions et lectures, voilà ce que j’imagine, à mon niveau, être les principaux axes de changements à la portée de tous pour tout un chacun. Je ne pense pas que tout va se faire du jour au lendemain. Mais plus il y aura de personnes allant dans ce sens, et plus le monde évoluera vers quelque chose de bien plus sympathique. Même si, peut-être, nous ne serons plus là pour le voir se réaliser, nous n’avons rien à perdre à vouloir vivre dans un meilleur monde.

1)Commençons par ne plus considérer comme vrai toute information donnée par une autorité civile ou les médias (exemple de dérive, l’émission de la RTBF du 13-12-2006 : Bye Bye Belgique qui annonçait l’indépendance de la Flandre et qui a suscité d’énormes réactions)(1). “Tuons la voix du Maître” et développons le réflexe de vérifier les informations via des sources les plus sûres possible, et que tout un chacun puisse consulter ;

2)Corolaire au point précédent, entraînons-nous à ne dire que ce que nous savons être vrai, utile et bienveillant à transmettre, à l’image des trois passoires de Socrate ;

3)Par la suite, une fois cette crise passée, il va falloir se positionner chacun par rapport au télétravail. Les patrons ont vite compris la rentabilité de ce qu’ils évitaient précédemment. Les personnes qui sont intéressées pourraient donc faire des demandes en ce sens avec plus de chances d’être entendues ;

4)Evitons de juger tout et n’importe quoi, alors qu’on ne connaît pas la réalité du dessous des cartes, et que l’information ne nous vient pas d’une source sûre ;

5)Gardons la mémoire de ce qui s’est passé, notamment en ce qui concerne le fait qu’une minorité de personnes a mis à mal toute une société. Il est de notre devoir de citoyen de faire en sorte que la politique, l’exercice des pouvoirs, gagnent en éthique. Cela veut donc dire utiliser le vote pour donner de la représentativité à des personnes qui auront comme mission de dénoncer les influences des lobbies, de révéler les conflits d’intérêts au sein des comités de décideurs, et qui seront plus au fait de la réalité de Monsieur-et-Madame-tout-le-monde ;

6)De plus, il est une vérité qui apparaît de plus en plus en politique : celui (ou celle) qui ment le plus tout en restant bien branché(e) sur les revendications du peuple, sera celui ou celle qui sera élu(e).(2) Cette compétence à remporter des élections par les mensonges et la manipulation du discours n’est pas utile pour gouverner, gérer, une société. Là, on a besoin de vérité, de prise en compte réelle des besoins de la population, en considérant plusieurs axes en même temps. Arrêtons de confondre. Les “élus” ne sont souvent, très souvent, trop souvent pas compétents pour remplir les fonctions qui leurs sont attribués, malgré leurs affirmations grandiloquentes, la main sur le cœur, pour affirmer qu’une telle démarche est immorale, scandaleuse et que jamais ils n’en useraient, allant jusqu’à invoquer l’esprit démocratique, la transparence, la fidélité aux engagements. L’Histoire nous montre ce qu’il en est ! Soyons attentifs à ce que nos votes aillent vers des compétences plutôt que vers des promesses.

7)Prenons du temps pour nous-mêmes et nos proches, et donnons une autre place à la vie professionnelle. Entraînés que nous avons été par le système, nous sommes passés de “Travailler pour vivre” à “Vivre pour travailler”… Ce n’est pas juste ;

8)Continuons à œuvrer comme ce fut régulièrement le cas lors des confinements en posant des actes de solidarité. Untel jouait du saxophone sur son balcon, tel autre jouait pour une maison de repos… Plusieurs gestes de solidarité – gratuits – ont vu le jour par la suite. Faisons attention à ceux et celles qui nous entourent. C’est fou comme maintenant on se dit “Prenez soin de vous” là où auparavant, un simple au revoir sanctionnait la fin d’un écrit ou d’une rencontre ;

9)Revenons dans des codes relationnels qui ont du sens. Se faire la bise entre personnes qui ne se connaissent qu’à peine n’a pas de sens. Il fut un temps où cette bise était réservée aux proches, où le baiser (entendre sur les lèvres) l’était à la personne aimée, la poignée de main à une personne étrangère appréciée ou estimée, l’inclinaison de la tête ou du buste à la reconnaissance de la présence d’une personne inconnue, et tourner le dos à une personne que l’on n’aimait pas. Selon les cultures, les régions, les histoires, cela change, évidemment. Cela se module. Cependant, si nous commencions par ne plus confondre la qualité de nos relations, peut-être éviterions bien des quiproquos et de verser dans l’hypocrisie ;

10)Autre conséquence de cette pandémie est ce concept qui apparaît : pour se protéger, il est nécessaire de protéger les autres. Cela a toujours été, mais avec cette pandémie, c’est devenu tellement plus évident. Les décisions que nous prenons vont devoir s’articuler de plus en plus vers du “gagnant-gagnant”, et ce pour toutes les personnes impliquées, directement ou indirectement ;

11)Domestiquons les écrans, quels qu’ils soient. Vérifions si nous en sommes devenus dépendant et quand c’est le cas (qui peut se passer un mois de sa télé ou de sa tablette ?), prenons des mesures pour nous libérer de cette emprise néfaste ;

12)Les limites qui nous sont imposées par les gouvernements nous obligent à discerner le nécessaire de l’éventuellement utile, l’essentiel du superficiel. Essayons de plus en plus de prendre cela en considération. Est-ce que les publicitaires, les promoteurs ou les démarcheurs nous proposent quelque chose dont nous avons besoin, même gratuit ? Si pas, refusons. Même si c’est offert avec ce que l’on achète !!! C’est une stratégie connue des lobbies pour nous faire consommer ce dont, en fait, nous n’avions pas besoin jusque là.

Je vous propose de partager dans les commentaires ce que vous pensez avoir appris lors de cette pandémie, et qui fera que vous allez changer quelque chose dans votre façon de vivre. Comme modérateur, je veillerai à ce que les propos soient corrects, sans attaque, injures ou dévalorisation. A bientôt vous lire.
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(1) RTBF Info. « Bye bye Belgium : en 2006, le docu-fiction de la RTBF créait un électrochoc. » [en ligne] 2016 [consulté le 23-12-2020] Disponible à partir de l’URL : https://www.rtbf.be/info/medias/detail_bye-bye-belgium-en-2006-le-docu-fiction-de-la-rtbf-creait-un-electrochoc?id=9479103

(2) BILGER P. « Faut-il mentir pour être élu Président ? » Contrepoints [en ligne] 2017 [consulté le 23-12-2020] Disponible à partir de l’UTL : https://www.contrepoints.org/2017/02/27/282347-faut-mentir-etre-elu-president

VATIMBELLA A. « Pourquoi les électeurs préfèrent les menteurs. » FIGAROVOX [en ligne] 2014 [consulté le 26-12-2020] Disponible à partir de l’URL : https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/03/07/31001-20140307ARTFIG00372-pourquoi-les-electeurs-preferent-les-menteurs.php

BEAULIEU L. « Pour gagner une élection, il faut être menteur et blagueur. » SLATE [en ligne] 2012 [consulté le 26-12-2020] Disponible à partir de l’URL : http://www.slate.fr/monde/63225/gagner-election-menteur-blagueur

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  1. […] Mais chaque bond en avant dans l’évolution de l’humain s’est fait au travers de crises. Ne serait-il pas superbe que cette crise sanitaire, sûrement provoquée et en tout cas clairement entretenue par des hommes contre les hommes, nous serve à évoluer dans notre être ? Oui, mais comment ? Dans quels domaines ? Je vois plusieurs axes possibles à investiguer, que je développe dans une annexe, ICI. […]

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